
On ne nait pas maman solo, on le devient.
Au départ, lorsqu’il a fallu affronter la vie en solo, il y a une chose à laquelle je n’étais pas préparée et qui rapidement est devenue une obsession :
Comment gérer les cas d’extrêmes urgences
Comment faire en cas d’accident, de fièvre nocturne avec nécessité de voir un médecin d’urgence, si je fais un malaise, s’il y a une intrusion dans la nuit, ou si l’appart prend feu …
C’est à ce moment là que j’ai développé des millions de stratégies dans l’unique but d’avoir une ESCAPE, une porte de sortie, pour chacune de mes inquiétudes …
Les vérifications par millions berçaient mon quotidien.
Autant vous dire que l’anticipation était devenu une seconde nature.
Je me souviens avoir rempli mon congèle de légumes, au cas où.
Revue au crible et remis à jour ma boîte à pharmacie, au cas où.
J’ai même réussi à me confectionner une corde avec des noeuds pour descendre par le balcon, au cas où.
Et j’en passe

Finalement, c’est à ce moment là que j’ai appris une chose essentielle. En voulant trop anticiper sur les possibles problèmes à venir, on se créé des problèmes qui n’existent pas. On perd son énergie, son temps et on s’épuise sans aucun espoir de tranquillité.
C’est vrai que l’organisation est une clef indispensable pour pouvoir gérer seule un quotidien avec des enfants. Mais trop anticiper est très rapidement un poison qui peut vite nous emmener vers des réflexions stériles et surtout une déconnexion avec le présent, et ses doux moments qu’il a à partager avec nous malgré les challenges du quotidien.
Et vous comment avez vous réagit lors de vos premiers pas en solo?
J’attends avec impatience vos retours d’expérience!!
A vos plumes